Hépatite C : Accès élargi aux traitements au Québec

Bonne nouvelle pour les patients vivant avec l’hépatite C, finalement un
accès élargi aux traitements au Québec :

  • Tous les patients vivant avec l’hépatite C chronique, de génotype 1 et de stade de fibrose F2-F4 auront accès à Harvoni et Holkira Pak à partir du 24 mars 2016.
  • Tous les patients atteints du génotype 1, au stade de fibrose F1 et présentant un facteur de mauvais pronostic y auront également accès à compter du 24 mars.

Harvoni is a direct-acting antiviral medication used to treat hepatitis C. It is a combination of two medications, sofosbuvir and ledipasvir
Harvoni est un médicament antiviral à action directe utilisé pour traiter l’hépatite C.

Les facteurs de mauvais pronostic sont

  • Manifestations extra-hépatiques graves (cryoglobulinémie de type 2 ou 3 avec lésions organiques, vascularite, lymphome non hodgkinien à cellules B, néphropathie).
  • Co-infection (VIH, VHB)
  • Autre maladie du foie (stéatohépatite non alcoolique),
  • diabète de type 2
  • Porphyrie cutanée à un stade avancé

Les patients F3/F4 ont déjà accès à ces nouveaux médicaments depuis le 24 juillet 2015.

Cet accès élargi aux traitements au Québec découle des recommandations de l’INESSS de rembourser Harvoni et Holkira Pak. Ceci, selon une approche séquentielle sur 6 ans, avec des conditions spécifiques, afin d’assurer aux citoyens un accès raisonnable et équitable aux soins de santé.

Nous sommes très heureux pour tous les patients concernés. Voir le nouveau règlement sur les médicaments d’ordonnance.

Laurence Mersilian pour Capahc – Accès élargi aux traitements au Québec

Publié le 18 mars 2016 par CAPAHC

*En premier lieu, cette avancée significative dans le traitement de l’hépatite C au Québec s’inscrit dans une tendance plus large d’amélioration de l’accès aux antiviraux à action directe (AAD) au Canada. En effet, ces médicaments, comme Harvoni et Holkira Pak, offrent des taux de guérison proches de 100% avec des effets secondaires minimes. Ainsi qu’une durée de traitement réduite à 8 ou 12 semaines. Néanmoins, bien que l’accès à ces traitements se soit amélioré, des défis persistent. Notamment en ce qui concerne le remboursement des AAD, qui reste complexe et peut varier selon les provinces. Par ailleurs, il est important de noter que l’approbation par Santé Canada ne garantit pas un accès immédiat à tous les patients.