Votre référence pour l’Hépatite C au Québec

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Hepatitis C comprehensive guide: Free resource providing essential information, practical advice, and support for understanding, preventing, and managing HCV infection

Centre Associatif Polyvalent d’Aide Hépatite C

À l’échelle provinciale, CAPAHC se positionne comme un organisme de référence pour toutes les personnes concernées par le VHC.

Nous proposons des formations en hépatite C spécialisées à destination des professionnel·les intervenant auprès des communautés affectées par le virus, ainsi qu’aux  intervenant·es sociaux et carcéraux souhaitant approfondir leurs connaissances et perfectionner leurs pratiques.

Notre mission inclut la promotion de la santé globale à travers des programmes  d’information, de sensibilisation et d’éducation. Ces initiatives visent à renforcer la compréhension de la maladie et à encourager des comportements de prévention.

Grâce à nos comités de concertation provinciale et carcérale, nous maintenons des espaces d’échange inclusifs avec un vaste réseau de partenaires. Ensemble, nous luttons contre la stigmatisation et plaidons pour des actions visant à harmoniser et améliorer l’offre de services, tant en région que dans les établissements carcéraux, pour les personnes vivant avec le VHC.

Nos ressources, nos outils adaptés, nos ateliers et nos brochures de vulgarisation nous permettent de rejoindre un large public et des communautés diverses. Enfin, dans le cadre d’un projet dédié, nous sommes également en mesure d’offrir un accompagnement personnalisé permettant de guider des personnes jusqu’à la guérison.

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Foire aux questions sur l’hépatite C

Pour des renseignements plus approfondis, consultez notre guide ou suivez nos formations sur l’Hépatite C.

L’hépatite C, qu’est-ce que c’est?

L’hépatite C est une inflammation du foie causée par un virus. La transmission se fait uniquement par contact de sang à sang.

Au niveau mondial, en 2020 la prévalence* était de 56.8 millions de personnes avec 290 000 décès par an. (Prévalence : Nombre de cas d’une maladie dans une population à un moment donné, englobant aussi bien les cas nouveaux que les cas anciens.)

Au Canada, en 2019 la prévalence estimée du VHC chronique était de 0,54 %, soit 387 000 cas.

  • On estime que 44 % des personnes vivant avec le virus de l’hépatite C au Canada ne connaissent pas leur statut
  • L’hépatite C est une des premières causes de transplantation hépatique au Canada

Au Québec, toujours en 2019, 1 096 cas d’hépatite C aiguë, récente ou de stade non précisé ont été déclarés, soit 13 cas pour 100 000 personnes. Les régions les plus touchées sont :

  • La Capitale Nationale (14 cas pour 100 000)
  • Montréal (22 cas pour 100 000 habitants)
  • L’Outaouais (20 cas pour 100 000 habitants)
  • L’Estrie (19 cas pour 100 000 habitants)
  • Le Nunavik (14 cas pour 100 000 habitants)
Est-ce que l’hépatite C peut être transmise sexuellement ?

La transmission par voie sexuelle est possible, mais peu courante. Sauf en cas de présence de sang.

Les relations sexuelles incluant les pénétrations anales, le fisting et les pratiques sexuelles BDSM sont plus à risques.

Les personnes sous l’emprise de drogues avant et pendant l’acte sexuel (Chemsex, Party’n play, PnP) sont également plus à risque : la douleur n’est plus ressentie, des lésions anales par exemple peuvent passer inaperçues et engendrer des saignements.

Les HARSAH/VIH  (Hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes) sont plus susceptibles de transmission par voie sexuelle dus aux pratiques plus courantes de chemsex.

Existe-t-il des symptômes spécifiques de l’hépatite C ?

La fatigue et le manque d’énergie sont les symptômes majeurs et représentent 80% des symptômes liés à l’hépatite C.

Les autres 20% sont, entre autres, des douleurs musculaires et articulaires, des problèmes de peau, de la cryoglobulinémie, de l’ irritabilité, de la dépression des sueurs nocturnes et des nausées. On dit de l’hépatite C qu’il s’agit d’une maladie silencieuse, car à part une grande fatigue quotidienne et un manque d’énergie constant, la majorité des patients sont asymptomatiques.

Qu’est-ce que la cirrhose ?

La cirrhose est une affection diffuse du foie qui crée des cicatrices ou lésions. L’évolution de celles-ci peut entraîner la mort des cellules hépatiques. À ce stade, c’est le cancer du foie. On dit ainsi que « la cirrhose fait le lit du cancer ».

La cirrhose souvent asymptomatique au début (cirrhose compensée) peut évoluer plusieurs années après, en cirrhose décompensée qui engendre des complications diverses (ascite, encéphalopathie, jaunisse, ou encore hémorragies digestives liées à la rupture de varices œsophagiennes) empêchant le foie d’assurer ses fonctions essentielles.

En quoi consiste le test de dépistage ?

Dans un premier temps on va détecter la présence d’anticorps (protéine fabriquée par le système immunitaire pour neutraliser un intrus). Il existe plusieurs techniques possibles :

  • Prise de sang traditionnelle
  • Échantillon de salive, goutte de sang prélevée au bout du doigt avec des résultats en moins de 30 mn.

Si le test est positif, il y a présence d’anticorps, la personne dépistée a été en contact avec le virus de l’hépatite C.

Cela ne veut pas dire qu’elle est porteuse de la maladie. Car dans les 6 premiers mois après l’infection (phase aigüe) entre 25 et 40% des personnes se débarrassent spontanément du virus. Dans un second temps, si le test d’anticorps est positif, on doit pratiquer un second test (ARN) pour s’assurer de la présence du virus dans le sang. Si l’on obtient encore un résultat positif, la personne dépistée est diagnostiquée avec une hépatite C chronique que seul un traitement pourra guérir.

Pour le test ARN, plusieurs technologies et procédés sont possibles, pas encore tous.tes disponibles au Québec.

Existe-t-il un vaccin contre l’hépatite C?

Il n’existe actuellement aucun vaccin. En revanche, l’hépatite C se traite et se guérit dans un pourcentage qui avoisine les 97 %. Mais si vous êtes porteurs d’une hépatite C, il est recommandé de vous faire vacciner pour l’hépatite A et l’hépatite B.

Est-ce vrai que je peux en guérir tout seul·e ?

Vrai. Dans les six mois ou l’année suivant le moment de l’infection, 25 à 40 % des personnes rejettent spontanément le virus.

Quels sont les nouveaux traitements ?

Les nouveaux traitements sont appelés des AAD de deuxième génération (AAD = antiviraux à action directe). Les traitements avec les nouvelles molécules « AAD » (antiviraux à action directe) sont sans interféron. L’interféron n’est désormais plus utilisé dans le traitement de l’hépatite C au Canada.

La ribavirine est encore prescrite aux patient·e·s souffrant d’une cirrhose avancée.

Les nouveaux traitements ciblent les différentes protéines qui servent à la reproduction du virus. Ils agissent directement dans la cellule. Leur efficacité pour empêcher le virus de se reproduire permet de proposer des traitements plus courts, d’obtenir des taux de réussite élevés et surtout d’engendrer moins d’effets secondaires. Les traitements durent de 8 à 16 semaines, selon les cas et sont efficaces à 97%.

Les produits dits « naturels » ne sont pas pour autant inoffensifs et sans danger. Ils sont aussi transformés par le foie et peuvent parfois être toxiques. Ils peuvent également causer des interactions avec vos médicaments. Vous devez absolument demander l’avis d’un·e professionnel.le de la santé avant d’en prendre.

Les étiquettes des contenants ne reflètent pas la réalité du contenu.

Soyez vigilants ! Il n’y a pas de plante miracle !

Quels sont les effets secondaires du traitement ?

Très peu d’effets secondaires comparés aux anciens traitements à base d’interféron. Maux de tête, fatigue, nausées.

Précautions à prendre vis-à-vis de l’entourage ?

Il n’y a aucun danger s’il n’y a pas de contact avec le sang (une porte ouverte de chaque côté est nécessaire Ex : Contact entre 2 blessures sur 2 personnes, dont l’une, et porteuse du virus).

 Les articles de toilette ne se prêtent pas (brosse à dents, rasoir, lime à ongles, etc.)

La grossesse est-elle possible en cas d’hépatite C?

Pour une personne vivant avec une hépatite C, la grossesse est possible avec un risque de transmission à l’enfant de 5,8%. Le risque de transmission est beaucoup plus élevé si la personne est co-infectée avec le VIH.

Par contre, par manque de données existantes, le traitement pendant la grossesse ou l’allaitement n’est pas recommandé.

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