Une infection à VHC aiguë peut se manifester par un syndrôme viral (difficilement reconnaissable) ou plus rarement par un ictère, mais dans la plupart des cas elle passe inaperçue. On peut noter que la présence d’un ictère est associée à un plus grande probabilité de clairance spontanée du virus (50 %).

Une hépatite C chronique est asymptomatique dans la plupart des cas. La manifestation principale est la fatigue. Dans de rares cas, on observe d’autres manifestations extra- hépatiques :

  • Rhumatologiques : arthralgie, arthrite, myalgie;
  • Rénales : insuffisance rénale chronique, atteinte glomérulaire;
  • Endocriniennes : insulinorésistance, diabète de type 2;
  • Cardiovasculaires: augmentation de la mortalité cardiovasculaire, augmentation des événements cérébraux et cardiovasculaires;
  • Oncologiques: hépatocarcinome, cholangiocarcinome intrahépatique;
  • Dermatologiques: purpura, Raynaud, vasculite cutanée, prurit.

À des stades plus avancés, il peut y avoir des signes de décompensation de cirrhose tels qu’un ascite, une encéphalopathie, un ictère, ou encore une hémorragie digestive liée à la rupture de varices oesophagiennes.

L’hépatite C est le plus souvent diagnostiquée via un dépistage ciblé par facteurs de risques ou par une découverte fortuite. La plupart des maladies hépatiques ne donnent pas de symptômes majeurs avant le stade de cirrhose décompensée.